mercredi 1 octobre 2014

Presque un an plus tard

Quand je suis parti de Lyon, à l'automne 2013, j'ai décidé de me mettre à remplir un blog, d'écrire pour garder un lien avec les gens que j'ai pu connaitre et donner des nouvelles.

Et puis je suis arrivé, j'ai rapidement été pris dans un tourbillon d'activités plus intéressantes les unes que les autres, et puis j'ai rencontré des gens, et les moments libres j'ai finalement préféré les garder pour faire autre chose que de me confiner dans une pièce avec un ordinateur.

J'ai bien essayé de rédiger quelques articles, de parler un peu de ce que je faisais, mais je ne trouvais jamais un ton qui me semblait juste. A chaque fois, je me demandais comment allaient être compris les mots que je voulais utiliser, je me questionnais sur l’intérêt de mon récit, sur mes motivations à le faire.

Si on veut rester en contact avec quelqu'un, on lui écrit. Mais comment rester en contact avec plein de gens, surtout quand eux-mêmes n'ont parfois aucun lien entre eux ?

Presque un an plus tard, je me rend compte que j'ai envie de trouver un mode d'expression et de reprendre une forme de contact.

En 2014, les gens ont plus de moyens que jamais d'être en réseau. Tout le monde utilise désormais un téléphone portable, plus de la moitié des gens apparaît d'une manière ou d'une autre sur un réseau social sur lequel il est possible de déverser ses humeurs à qui a bien envie de les recevoir.

En utilisant moi même ces réseaux sociaux, j'ai souvent eu l'impression de parler tout seul. Le contact n'y est pas sollicité, il va de soi, même quand on ne le désire pas. Tout le monde parle, mais peu de gens écoutent, car la quantité d'information y est telle que le tri finit par se faire de manière naturelle, sans que l'on s'en rende compte.

Au contraire, le blog est un contact qu'on sollicite. Quand on veut savoir ce que fait quelqu'un, ce qu'il a à raconter, on peut aller sur sa page.

Ma vie n'est pas plus ni moins intéressante que celle de quiconque, et comme tout le monde j'ai besoin d'une tribune.

A ce stade, le contenu futur du blog reste encore flou, mais je préfère garder cette spontanéité. C'est toujours plus drôle de ne pas savoir ce qui va se passer, non ?

samedi 1 mars 2014

Bienvenuti

Ciao !

Faute de vraiment parvenir à établir une correspondance régulière avec celles et ceux que j'ai laissé chez moi, anciennement Lyon, j'ai décidé de créer ce nouveau blog, l'ancien me paraissant trop limité dans ses ambitions premières (relater photographiquement la vie nocturne alternative lyonnaise) pour pouvoir continuer à être utilisable, d'autant plus qu'aujourd'hui, c'est à Bologne, Italie du nord, que je me trouve.

Les raisons de changer d'adresse sont nombreuses et d'après moi valables dans la plupart des situations que la vie peut nous offrir. Alors qui dit changement de lieu, dit changement de blog. Tant qu'à faire, autant ne pas lésiner sur le ravalement de façade.

Bienvenue donc sur Skank blog Bologna, nouveau cahier virtuel destiné à recueillir mes observations de la vie culturelle alternative / DIY / etc... de la ville dans laquelle je me trouve, mais aussi mes impressions générales sur des sujets aussi divers et variés que la nourriture, le cyclisme, la situation des immigrants ou encore l'hygrométrie moyenne.

A ce stade je ne sais pas encore exactement de quoi sera fait Skank Blog Bologna, mais je suis au moins certain qu'il prendra une forme plus versatile, et j'espère, plus intéressante que Thanks for coming!

Beaucoup de blogs existent en 2014, et très certainement, la plupart ne présentent qu'un intérêt limité et sont écrits avec les pieds. Je ne peux pas garantir que ce nouveau blog se démarquera de la tendance générale, mais je peux au moins vous promettre d'essayer, le but étant surtout de donner un aperçu de ma vie ici aux personnes qui ont pu me connaitre ou à celles qui désireraient le faire.

Idéalement je devrais pouvoir être en mesure de proposer une version en italien, mais mes progrès dans la langue de Dante sont encore un peu limités pour me lancer dans la prose. Mais tout peut arriver !